Charmey. Traces d’un inventaire
Massimo Baroncelli, Élise Heuberger, Samuel Rey
À la lecture du mot inventaire, des listes et des recensements d’objets et de biens se dessinent. Les traces qui le précèdent résonnent comme un oxymore. Elles annoncent un parcours libre et des arrêts choisis dans ce village des Préalpes fribourgeoises. Loin de la complaisance et du reportage, Charmey. Traces d’un inventaire présente des regards pluriels sur le patrimoine bâti charmeysan.
Massimo Baroncelli a traversé Charmey jusqu’à sa lisière, sans billet de train, les haltes guidées par le ressenti. Parce que chaque maison est dotée de son histoire, Massimo Baroncelli se focalise sur les façades qu’il dessine au pastel à la manière d’un portrait. L’histoire étant pour lui le poumon de la mémoire, il aborde l’architecture comme des traces de vie.
Le bois, caractéristique du patrimoine rural, charme Élise Heuberger, du parfum des meubles anciens aux lattes qui craquent. Teintés de malice, ses clichés troublent l’œil. Élise Heuberger se plaît à superposer les images, certaines nettes, d’autres en mouvement. Par cette habilité technique, la texture des photographies avoisine celle de la peinture et l’architecture se découvre autrement. Il s’agit de prendre le temps, pour laisser l’imaginaire se mettre en chemin.
Les compositions photographiques de Samuel Rey interrogent la structure du village et la raison d’être des éléments d’architecture. Doté d’une triple casquette – photographe, dessinateur et architecte –, il met en perspective l’image collective de Charmey avec la substance bâtie. Si la perception d’un village de carte postale – rural, traditionnel et montagnard – est ancrée, l’observation du paysage architectural révèle des identités multiples.
Mémoire, intimité, poésie et identité sont autant de qualificatifs pour désigner les regards et les histoires transmises par Massimo Baroncelli, Élise Heuberger et Samuel Rey sur le village de Charmey.
Dépliant de l'exposition
À la lecture du mot inventaire, des listes et des recensements d’objets et de biens se dessinent. Les traces qui le précèdent résonnent comme un oxymore. Elles annoncent un parcours libre et des arrêts choisis dans ce village des Préalpes fribourgeoises. Loin de la complaisance et du reportage, Charmey. Traces d’un inventaire présente des regards pluriels sur le patrimoine bâti charmeysan.
Massimo Baroncelli a traversé Charmey jusqu’à sa lisière, sans billet de train, les haltes guidées par le ressenti. Parce que chaque maison est dotée de son histoire, Massimo Baroncelli se focalise sur les façades qu’il dessine au pastel à la manière d’un portrait. L’histoire étant pour lui le poumon de la mémoire, il aborde l’architecture comme des traces de vie.
Le bois, caractéristique du patrimoine rural, charme Élise Heuberger, du parfum des meubles anciens aux lattes qui craquent. Teintés de malice, ses clichés troublent l’œil. Élise Heuberger se plaît à superposer les images, certaines nettes, d’autres en mouvement. Par cette habilité technique, la texture des photographies avoisine celle de la peinture et l’architecture se découvre autrement. Il s’agit de prendre le temps, pour laisser l’imaginaire se mettre en chemin.
Les compositions photographiques de Samuel Rey interrogent la structure du village et la raison d’être des éléments d’architecture. Doté d’une triple casquette – photographe, dessinateur et architecte –, il met en perspective l’image collective de Charmey avec la substance bâtie. Si la perception d’un village de carte postale – rural, traditionnel et montagnard – est ancrée, l’observation du paysage architectural révèle des identités multiples.
Mémoire, intimité, poésie et identité sont autant de qualificatifs pour désigner les regards et les histoires transmises par Massimo Baroncelli, Élise Heuberger et Samuel Rey sur le village de Charmey.
Dépliant de l'exposition
From October 9, 2022
to January 29, 2023
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